Vous n'avez rien manqué #2

Publié le par Haru

La news OSEF de la semaine change de nom mais l'esprit reste. Cette semaine, ce dont on se foutait éperdument, mais qui permettait une fois encore de parler de ces satanés jeux musicaux, c'est que 50% de l'équipe chargée de LEGO Rock Band était contre le projet. On les comprend faut dire. LEGO remixe des séries à toutes les sauces depuis peu. Personellement, je trouve ça sans intérêt et terriblement fan-service (c'est la seule chose qui justifie à mon avis le succès de ces jeux creux au gameplay anémique) mais à la rigueur je peux comprendre la démarche : parodier Star Wars, Batman, Indiana Jones et bientôt, Harry Potter, en rendant l'univers enfantin et en l'augmentant de la dimension "lego" à savoir, construire des trucs pour progresser.

Oh oui, avec des bonhommes carrés, c'est tout de suite beaucoup plus drôle

La parodie seule d'une licence, sans l'ajout de LEGO, n'aurait pas beaucoup de sens commercial (mine de rien, le fait que LEGO soit marqué signifie que le jeu peut être offert aux marmots, et la licence connue rassure le papa puisque ça lui parle). Mais bon là, dans le cas présent on parle de Rock Band. Et la plus value LEGO est difficile à saisir. Dans les faits, il s'agit au final d'un Rock Band familial : le jeu est exactement le même, la tracklist est juste plus grand public et bien sur, dénuée de tout mot plus haut qu'un autre. C'est tout.

Ca fait rêver

Activision a fait son Band Hero pour le grand public, EA aurait pu faire Familial Band ou un truc comme ça. Le truc qu'on oublie, c'est que les jeux LEGO sont gérés par Warner, nouveau sur le marché  : il doit donc y avoir des transferts de licence d'une complexité imbitable pour que Warner récupère les droits, le code chez Harmonix, fasse habiller tout ça par Travellers Tale. Tout ça pour accoucher de LEGO Rock Band, dont le concept en lui même pue puisque les LEGO n'ont quand même pas grand chose à voir avec la musique. D'où le scepticisme de l'équipe chargée du jeu. D'où le scepticisme général d'ailleurs.

Publié dans On s'en fout !

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