Video Games Live in Paris 1.5

Publié le par Haru

Le Video Games Live en était ce soir à sa seconde édition. Grande tournée mondiale de concerts shows à base de musiques de jeux vidéo, le VGL a su attirer les curieux l'an dernier et à reproduit l'exploit cette même année. La grande déception vient du fait que le VGL étant une tournée permanente, le contenu du show ne renouvelle que de façon irrégulière. Certains numéros changent, selon les pays, l'actu, d'autres restent. Le medley d'ouverture, au demeurant excellent, n'a pas bougé aussi, la surprise n'y étant plus, celui qui était déjà venu l'an dernier commence le concert sur une très mauvaise impression :



Les premiers numéros, typiquement fan service et relativement efficaces commencent : MGS, Shadow of the Colosseus... Du déjà vu, là aussi, alors on commence à avoir peur. Fort heureusement, la bête de scène qu'est Tallarico s'amène et le show commence réellement. Une partie de frogger en live, quelques nouveaux numéros bien sentis : Myst, Assassin's Creed et même l'épique trailer de Wow (et je n'aurais jamais cru trouver quelque chose pour défendre Blizzard !).

La principale nouveauté, qui, si elle s'est faite au détriment de deux/trois morceaux qui auraient pu passer en plus, était néanmoins terriblement sympathique. Sans qu'on s'y attende trop ni qu'on sache vraiment pourquoi, Tallarico envoie sur le grand écran la première vidéo connue d'un jeu vidéo destiné au grand public (il n'est pas là question des trips des étudiants du MIT avec des oscilloscopes), datant de 69, lorsque Ralph Baer (également créateur du Simon) travaillait sur ce qui allait devenir l'Odyssey :



Un petit moment d'émotion mais on ne voit pas trop où Tallarico veut en venir. Et là, c'est le grand moment d'émotion : en direct via Skype, le grand-père des jeux vidéo apparaît sur le grand écran et salue la salle. N'ayant visiblement pas fait fortune comme ses successeurs, l'homme qui nous fait se sentir tout petit explique qu'il a eu l'idée dès les années 60 que, vu le nombre de plus en plus important de téléviseurs aux Etats-Unis, il y avait un marché pour s'en servir autrement que pour regarder Les Feux de l'Amour. Le jeu vidéo moderne était né. Respect Ralph !

Le concert se poursuit ensuite : excellent medley de Megaman, une interprétation un peu décevante de Castlevania, un gros bide pour Halo (qui s'en était déjà mangé un l'an passé) mais ça sera surement le seul (contrairement à l'an dernier où Civilization s'était aussi vautré). J'oubliais presque de parler de l'excellent Martin Leung : micro déception là aussi, celui-ci n'a fait que du déjà vu : certes c'est toujours aussi impressionnant de le voir jouer Mario les yeux bandés mais on s'y fait. Son medley de Final Fantasy, lui aussi excellent, est déjà entendu. Par contre, son incroyable reprise de Monkey Island au piano n'est pas au programme : heureusement, youtube est là !



Pêle mêle, citons une partie de Guitar Hero Aerosmith en live, sur Sweet Emotion, avec Tallarico en guitare live à coté (le choix n'est pas anodin : Tallarico est le cousin du chanteur d'Aerosmith), du FF8, du FF7 (sans aucune image du jeu, Square faisant ses propres concerts et ne donnant donc aucun droit concernant l'usage des vidéos), du Mario, du Zelda : fan service mais ça fait du bien par où ça passe. Et un public conquis, malgré, on l'a déjà dit un certain manque de fraîcheur. Ce qui m'amène à une conclusion peut être un peu consensuelle.

Cette seconde édition du VGL à Paris est clairement supérieure à la première si l'on compare les deux, néanmoins, il n'est pas certain que celui qui est venu en 2008 et en 2009 y ait trouvé pleinement son compte, surtout s'il a payé sa place. Pour autant, le VGL s'est perfectionné, la playlist s'est européanisée, pas encore assez certainement, mais les similitudes avec le précédent concert déçoivent. Reste néanmoins que le VGL est, encore plus qu'un concert, un vrai show rempli d'amour pour les jeux vidéo, par des passionnés, pour des passionnés, et que bordel, il était temps que ça arrive chez nous. Plus que temps !

Finissons sur trois photos atroces prises au téléphone portable, et ce n'est visiblement pas un Iphone :



Et juste pour le gag : OH MON DIEU, DEVANT MOI ! UN COSPLÉ V_V

Publié dans Investigation

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S
<br /> J'ai assisté vendredi dernier à un show privé de martin leung et tallarico. Il sont en plus de tout ce que tu dis, très sympa. et je confirme que tallarico est une bête de scène.<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Quelle classe ! Je veux bien volontiers te croire, je devais aller aux répètes lui dire un mot mais les mojitos de la veille ne me le permirent pas mais des collègues qui y étaient m'ont bien<br /> confirmé qu'il était extrêmement sympathique !<br /> <br /> <br />