Nihon Deus Ex 3
Tiens, l'autre fois j'avais parié sur Lara Croft avec des grands yeux kawaii mais en fait, c'est Deus Ex 3 qui sera le premier à faire les frais du rachat d'Eidos par Square-enix, puisque ce sont les équipes japonaises du géant qui s'occuperont des cinématiques du jeu.
Deux Ex 3 était déjà mal parti, abandonné par son papa, Warren Spector, qui s'était cassé après le rachat d'Ion Storm par Eidos (Square-Enix maintenant donc) pour monter un studio et travailler sur Epic Mickey qui à l'heure actuelle sent pas bon du tout, le jeu s'était ensuite attiré l'an dernier les foudres de la presse suite à un article de CVG expliquant que Deus Ex 3 n'allait plus être, en gros, qu'un FPS d'infiltration au gameplay Call-of-dutiesque. L'affaire a suscité un sacré embarras et Eidos a essayé de la faire boucler à tout le monde en publiant des démentis, notamment concernant la disparition de l'aspect RPG.
Un beau merdier qui ne met ni vraiment en confiance, ni laisse vraiment espoir pour les développeurs, qui, après un rachat, morflent toujours un minimum le temps que tout se réorganise. Depuis l'an dernier, quelques infos ont été distillées mais pas de quoi non plus vraiment rassurer : Deus Ex 3 est une préquelle aux deux autres jeux, façon bien pratique d'éluder un second opus pas terrible, et de pouvoir n'importe quoi sous prétexte d'un reboot permettant aux nouveaux venus de prendre le train en marche. Une affaire de bioterrorisme, mouais, un agent de sécurité qui va sauver le monde, re-mouais... Ah, la liberté d'action restera et chaque action aura ses conséquences en mode "effet papillion"... Re-re-mouais, c'est pas les premiers à nous le promettre. D'autant que ce gros morceau de pitch n'a pu être arraché à Eidos que précipitemment après la controverse.
Tout ça donc pour que les japonais finissent par avoir la charge des cinématiques du jeu : ça ne serait pas le premier jeu dont les cinématiques sont délocalisées, loin de là, ce job là se faisant quasiment toujours en externe. Néanmoins, l'implacable logique financière nous dit que sous-traiter mais en interne, c'est toujours une bonne opération : ils viennent de finir les cinématiques de FF XIII et ça n'est pas avec les jeux Wii et DS à la pelle qu'ils produisent que les supercalculateurs vont tourner. Et même si, du Canada au Japon, il n'y a qu'un océan à franchir, ce coup là n'a pas l'air plus judicieux que ça : d'ailleurs, pour le moment, c'est uniquement pour l'intro du jeu et les bandes-annonces promotionelles (enfin, c'est ce qu'on nous dit, et Square-Enix, en bonne boite japonaise, n'est réputée ni pour sa com ni pour sa transparence). Ca n'est donc pour le moment qu'un test, mais celui-ci a sans aucun doute d'autres motivations que l'amitié entre les peuples...
Deux Ex 3 était déjà mal parti, abandonné par son papa, Warren Spector, qui s'était cassé après le rachat d'Ion Storm par Eidos (Square-Enix maintenant donc) pour monter un studio et travailler sur Epic Mickey qui à l'heure actuelle sent pas bon du tout, le jeu s'était ensuite attiré l'an dernier les foudres de la presse suite à un article de CVG expliquant que Deus Ex 3 n'allait plus être, en gros, qu'un FPS d'infiltration au gameplay Call-of-dutiesque. L'affaire a suscité un sacré embarras et Eidos a essayé de la faire boucler à tout le monde en publiant des démentis, notamment concernant la disparition de l'aspect RPG.
Un beau merdier qui ne met ni vraiment en confiance, ni laisse vraiment espoir pour les développeurs, qui, après un rachat, morflent toujours un minimum le temps que tout se réorganise. Depuis l'an dernier, quelques infos ont été distillées mais pas de quoi non plus vraiment rassurer : Deus Ex 3 est une préquelle aux deux autres jeux, façon bien pratique d'éluder un second opus pas terrible, et de pouvoir n'importe quoi sous prétexte d'un reboot permettant aux nouveaux venus de prendre le train en marche. Une affaire de bioterrorisme, mouais, un agent de sécurité qui va sauver le monde, re-mouais... Ah, la liberté d'action restera et chaque action aura ses conséquences en mode "effet papillion"... Re-re-mouais, c'est pas les premiers à nous le promettre. D'autant que ce gros morceau de pitch n'a pu être arraché à Eidos que précipitemment après la controverse.
Au moins, les artworks sont jolis...
Tout ça donc pour que les japonais finissent par avoir la charge des cinématiques du jeu : ça ne serait pas le premier jeu dont les cinématiques sont délocalisées, loin de là, ce job là se faisant quasiment toujours en externe. Néanmoins, l'implacable logique financière nous dit que sous-traiter mais en interne, c'est toujours une bonne opération : ils viennent de finir les cinématiques de FF XIII et ça n'est pas avec les jeux Wii et DS à la pelle qu'ils produisent que les supercalculateurs vont tourner. Et même si, du Canada au Japon, il n'y a qu'un océan à franchir, ce coup là n'a pas l'air plus judicieux que ça : d'ailleurs, pour le moment, c'est uniquement pour l'intro du jeu et les bandes-annonces promotionelles (enfin, c'est ce qu'on nous dit, et Square-Enix, en bonne boite japonaise, n'est réputée ni pour sa com ni pour sa transparence). Ca n'est donc pour le moment qu'un test, mais celui-ci a sans aucun doute d'autres motivations que l'amitié entre les peuples...