Loveplus+ : Encore plus d'amour virtuel

Publié le par Haru

Les dating sim et les fap simulator sont monnaie courante au Japon (et à ma connaissance, nulle part ailleurs) mais l'annonce de Loveplus + dans la semaine aurait semble-t-il suscité l'émoi parmi les otakus japonais. Découvrant par la même occasion l'existence du premier titre, c'était l'occasion de se pencher sur ce qui paraît être l'un des jeux exploitant le mieux la Nintendo DS, et je ne rigole pas.

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Je fais partie de ceux qui ont longuement et fréquemment critiqué la DS pour n'avoir apporté, en termes de fonctions, que la possibilité de faire la même chose qu'avec des boutons mais avec un écran tactile. Peu de jeux ont réellement intégré dans leur gameplay les possibilités de la console.

Or en lisant les caractéristiques de Loveplus (en anglais sur Canned Dogs), on comprend Konami a su amener, à l'aide du micro et du tactile de la console, les dating sim a un niveau supérieur. Au dela des dialogues habituels remplis de kanjis et de tension sexuelle, la petite amie virtuelle n'a jamais été aussi proche (c'est même marqué sur la boite !)

Love plus déjà, c'est un jeu en deux parties. Dans la première, le joueur débarque dans le lycée d'une nouvelle ville où il va faire la connaissance de trois charmantes jeunes filles. Les séances de révision et les petits boulots seront l'occasion de devenir un ami très important dans le coeur des demoiselles, voire... faire chavirer leur coeur ! Un beau jour, la "confession" aura lieu : la donzelle dévoile ses émotions avec la timidité caractéristique des japoniaises de manga et le joueur peut accepter ou non son amour.

La deuxième phase de jeu s'engage alors, enfin, de jeu... Il s'agit alors de... ben... D'avoir une vie de couple avec sa copine so moé. Doublées par des actrices de renom (dont Cardcaptor Sakura !), celles-ci peuvent appeler le joueur par son petit nom (s'il fait partie des noms les plus populaires japonais qui ont été enregistrés dans le jeu) ou par divers titres honirifiques (de anata, chéri, à goshujinsama, un truc comme maître) et surtout, répondre à ses sollicitations microphoniques.

Comme il s'agit de lycéens, n'imaginez pas de vie de couple avec une quelconque promiscuité : l'essentiel du jeu consiste à envoyer des emails ou des textos à sa chérie qui vous répondra ou non selon l'heure de la journée, son humeur, et ses disponibilités : on est au Japon tout de même, le boulot d'abord !

En présence, il est bien sur possible de discuter comme il se doit mais surtout, de tripoter sa copine. Enfin, les caractéristiques insistent sur la possiblité de lui caresser le front, les joues, l'épaule... En étant assez gentil, celle-ci acceptera d'adapter ses gouts à ceux du joueur paraît-il même...

Tout ça paraît assez rigolo et anecdotique pourtant, ça marche fort : 200 000 copies vendues au Japon, c'est beaucoup pour un jeu de niche otaquesque sorti il y a quelques mois. Gamekult évoque un phénomène de société tel que certains emmènent leur copine DS au cinéma avec eux, voire de mariages en direct sur Nico Nico Douga. Mine de rien, je n'ai pas le souvenir qu'un tel degré d'interaction ait été récemment proposé dans un jeu du genre : au mieux, il fallait faire glisser sa souris d'avant en arrière en cliquant frénétiquement pour... vous voyez quoi. C'est qu'avec tout ça, j'aurais presque envie d'une version légèrement traduite en anglais pour le public otaque sorte par... pure curiosité.

Publié dans Curiosités

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M
<br /> Epic win, un véritable phénomène de société ouais. Mais une exportation ailleurs qu'au Japon j'y doute fortement, puisque les eroges et Dating Sim n'ont jamais trop marché ici. (Thx captain)<br /> <br /> <br />
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